WHY Consulting

Efficacité opérationnelle et performance commerciale, des démarches convergentes ?

Dans la plupart des grandes entreprises, les démarches tendant à la performance opérationnelle et celles recherchant l’efficacité commerciale sont déconnectées, si ce n’est opposées. On retrouve d’ailleurs bien là le travers français qui veut que l’on sépare les commerciaux des techniciens, les ingénieurs des vendeurs. Chez Why Consulting, notre expérience nous amène plutôt à considérer que la performance et l’efficacité commerciale et opérationnelle vont de pair, et constituent les deux versants d’une même pièce.

Comme souvent, pour s’en convaincre il suffit de se référer à sa propre expérience de client. J’ai récemment été confronté à une situation banale mais très agaçante où un restaurateur avait facturé à notre table des plats non consommés. Le fait de devoir demander un ajustement et de se sentir mis en doute est particulièrement désagréable… A l’inverse, j’ai été très favorablement impressionné par le service de mon assureur, qui a su immédiatement me proposer une solution simple et économique d’assurance temporaire pour un véhicule que je venais d’acheter, le temps de vendre l’autre.

Il apparaît clairement dans ces exemples que l’excellence est à la fois opérationnelle et commerciale, et qu’opposer les deux est manifestement artificiel :

Comment expliquer alors que les démarches de progrès soient si souvent déconnectées ? Peut-être avant tout pour des raisons de méthodologie. Pensez « usine », pensez « Toyota » et considérons que l’on peut mettre dans le même panier les démarches de type lean (Six-Sigma, Kamban, 5S, TQS, …) Quels seraient leurs points communs

Notre conviction chez Why Consulting – et nos missions en témoignent – est que les managers en charge de la relation commerciale ont beaucoup à apprendre en se frottant aux outils et méthodes de l’efficacité opérationnelle.

L’exemple du Lean Six Sigma est peut-être le plus parlant. Que nous dit-il ? Il exprime simplement que l’on doit rechercher pour un processus donné des résultats constants et donc prévisibles, et non la performance moyenne. Il est courant d’illustrer cette idée en se demandant si l’on préfère un trajet durant « toujours entre 6 et 7 minutes » ou « 5 minutes de moyenne, mais parfois 15 et parfois 3 ». Tout usager des transports préférera la première solution. Pourquoi en irait-il différemment s’agissant du délai de réponse à un appel d’offres ?

On peut facilement reprendre les caractéristiques mentionnées ci-dessus et montrer qu’elles s’appliquent parfaitement aux démarches d’amélioration de la proximité-client ou de la performance commerciale que nous pilotons auprès de nos clients.

Le schéma classique de la double boucle ci-dessous devrait faire réfléchir les Directions Commerciales et les Directions Générales : c’est par la mise en place de démarches de cette nature, en s’inspirant des logiques industrielles que les meilleurs pourront mettre sous contrôle des  processus commerciaux. Ils pourront surtout (re)découvrir l’importance de « fermer la boucle », afin de mettre en place une organisation commerciale apprenante.

 

Why consulting s’est récemment renforcé dans la maîtrise des outils et méthodes correspondants, et saura combiner ces savoir-faire avec son socle historique de compétences pour accompagner ses clients dans cette nouvelle perspective.

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